L'autre midi j'ai reçu la visite d'Hector, le cousin québécois d'Ambroise (lire roule rosie d'Éric Mccomber). Étant presque le seul travailleur au jardin comme je l'ai mentionné précédemment, j'étais heureux de partager mon repas dans la cabane au fond du champ.
Malheureusement Hector s'est montré baveux dès le début, laissant sur son passage une tache verdâtre. Quand je lui ai demandé des nouvelles de son cousin français, il m'a répondu qu'il n'en avait pas depuis des lustres et qu'il s'en foutait, préférant plutôt s'ouvrir au monde qui l'entourait de ce côté-ci de la grande mer.
Alors à la fin du repas, quand il m'a demandé de le déposer n'importe où dans les hautes herbes, je l'ai conduit au bout de la galerie. Je lui ai souhaité bonne chance avec son ouverture au monde qui l'entoure et je l'ai posé là où je vois souvent des couleuvres passées...
1 commentaire:
Aaah le fameux Hector ! Son mauvais caractère est reconnu dans le milieu. Eh, eh, eh !
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