Vivre toutes ces années seul dans les bois m'aura appris comment il est important de ménager la ressource. D'elle dépend ma survie. Alors j'évite d'abuser. Je me contente de satisfaire mes besoins quotidiens, même si parfois certaines bêtes peuvent devenir plus envahissantes que d'autres et, qu'à défaut de calmer mon estomac, nourrissent mon hostilité à l'égard d'un système que j'ai mille fois renié. Comme ces jeunes macareux, tout frais sorti de leur nid, qui rodent sur mes terres avec leurs habits kakis et leurs bazookas en bandouillère. Je les suis et les observe un certain temps. Puis, quand je suis las, je bande mon arc, pis à terre le Goldorak! C'est le 16 ième depuis que l'armée remplace les garde-chasse il y a de cela un peu plus de 2 semaines. Demain je m'occupe de leurs maudits hélicoptères. Pis tant pis si c'est du braconnage.
*pondu entre 2 brassées de lavage pis le passage de la balayeuse ;-)
5 commentaires:
Wo, j'étais pas sûre d'être au bon endroit, en arrivant, mais là je vois que le fond gris, c'est pour mieux faire jaillir les couleurs dans tes textes. Y a beaucoup de rouge, dans celui-ci, mais si tu t'en prends aux hélicos prochainement, je vais m'attendre à voir des flammes !
je vais bientôt revenir aux couleurs et aux odeurs de jardin :-)
T'es mûr pour lire mon Antarctique.
J'ai pas encore terminé la bûche du barbu pistolois.
J'me rappelle pas si je te l'avais dit mais une préposée de la bibliothèque m'avait confirmé avoir reçu "sans connaissance". Comme il y avait automatiquement une réservation dessus elle semblait un peu déçue la madame quand je lui ai dit de laisser faire que j'avais acheté le livre.
Ah, ah, ah ! Pauvre elle, mais qu'elle le lise ! Qu'elle l'emporte dans sa chambre !
:0)
Enregistrer un commentaire