À Montréal cette réflexion s'impose encore plus. Sauf que si je peux te rassurer dans mon expérience personnel au hockey par exemple, les jeunes anglophones deviennent rapidement bilingues, ce que les francophones ne font pas... et c'est là le danger. S'ils veulent avoir une place de choix sur le marché du travail pour communiquer avec l'extérieur, il faut pouvoir s'exprimer en anglais tout comme on doit s'exprimer en français à l'intérieur des 4 murs du bureau.
J'ai souvenir d'une histoire au cegep de Jonquière où une réparation ne se faisait pas parce que le technicien en informatique était dans l'incapacité de téléphoner aux USA pour commander les pièces défectueuses.
Le gros bon sens... La mondialisation on la vit ici à Montréal Gaétan, on a les deux pieds dedans, peut-être plus qu'en région.
C'est justement ça ''votre'' problème en ville. Vous croyez qu'il est nécessaire d'être bilingue pour avoir une place de choix sur le marché du travail.Des places de choix dans le marché du travail il y en a en région pis on a pas besoin d'être bilingue pour ça.Pourquoi ce serait différents en ville ? Un anglais de base suffit. Pour un très faible pourcentage de gens ayant absolument besoin d'une très bonne connaissance de l'anglais pour faire des affaires on va tu rendre bilingue tout le québec ? -)) De la même manière que quelqu'un suit des cours de perfectionnement reliés à son travail je ne vois pas pourquoi il en serait différent avec l'anglais si ça devient nécessaire au travail. À ce moment-là que ces cours de perfectionnement en anglais se donnent en dehors du primaire et du secondaire...
Je suis resté "en ville" pendant dix ans et j'ai appris une chose: Quand on se tient debout et qu'on ne parle que français, on apprend que les anglos sont capables de (au minimum) comprendre le français... J'ai déjà eu des discussions complètes en ne parlant que français et mon interlocuteur ne parlait qu'anglais!
@ Sylvain c'est aussi ce que je crois. Chaque fois que je vais ''en'' ville au restaurant ou à l'hôtel dans les magasins je parle français. Et si mon interlocuteur ne semble pas apprécier je me lève et je pars. Me semble que c'est juste une question de respect.
Je fais ça aussi... je travaille même dans Westmount. J'exige d'être servie en français. Moi je parle de l'utilité de maîtriser l'anglais car tout ne se passe pas à Montréal... On a des contacts avec le monde aussi... en dehors du Québec il y a le monde...Je connais des gens qui ne franchissent pas la douane car incapables de communiquer, mais mais il se fait servir en français à Montréal. Qui est à plaindre ?
Ceux qui ne franchissent pas la douane parce qu'incapable de communiquer sont probablement les mêmes qui ne sortent jamais de leur quartier ou de leur ville. J'ai jamais parler espagnol et pourtant j'envisage un voyage à Cuba en dehors des tout-compris. Je ne maîtrise pas l'anglais et j'envisage aussi de passer près de 2 mois dans les provinces de l'Atlantique cet été....-)
8 commentaires:
À Montréal cette réflexion s'impose encore plus. Sauf que si je peux te rassurer dans mon expérience personnel au hockey par exemple, les jeunes anglophones deviennent rapidement bilingues, ce que les francophones ne font pas... et c'est là le danger. S'ils veulent avoir une place de choix sur le marché du travail pour communiquer avec l'extérieur, il faut pouvoir s'exprimer en anglais tout comme on doit s'exprimer en français à l'intérieur des 4 murs du bureau.
J'ai souvenir d'une histoire au cegep de Jonquière où une réparation ne se faisait pas parce que le technicien en informatique était dans l'incapacité de téléphoner aux USA pour commander les pièces défectueuses.
Le gros bon sens... La mondialisation on la vit ici à Montréal Gaétan, on a les deux pieds dedans, peut-être plus qu'en région.
C'est justement ça ''votre'' problème en ville. Vous croyez qu'il est nécessaire d'être bilingue pour avoir une place de choix sur le marché du travail.Des places de choix dans le marché du travail il y en a en région pis on a pas besoin d'être bilingue pour ça.Pourquoi ce serait différents en ville ? Un anglais de base suffit. Pour un très faible pourcentage de gens ayant absolument besoin d'une très bonne connaissance de l'anglais pour faire des affaires on va tu rendre bilingue tout le québec ? -)) De la même manière que quelqu'un suit des cours de perfectionnement reliés à son travail je ne vois pas pourquoi il en serait différent avec l'anglais si ça devient nécessaire au travail. À ce moment-là que ces cours de perfectionnement en anglais se donnent en dehors du primaire et du secondaire...
Je suis resté "en ville" pendant dix ans et j'ai appris une chose: Quand on se tient debout et qu'on ne parle que français, on apprend que les anglos sont capables de (au minimum) comprendre le français... J'ai déjà eu des discussions complètes en ne parlant que français et mon interlocuteur ne parlait qu'anglais!
@ Sylvain c'est aussi ce que je crois. Chaque fois que je vais ''en'' ville au restaurant ou à l'hôtel dans les magasins je parle français. Et si mon interlocuteur ne semble pas apprécier je me lève et je pars. Me semble que c'est juste une question de respect.
Je fais ça aussi... je travaille même dans Westmount. J'exige d'être servie en français. Moi je parle de l'utilité de maîtriser l'anglais car tout ne se passe pas à Montréal... On a des contacts avec le monde aussi... en dehors du Québec il y a le monde...Je connais des gens qui ne franchissent pas la douane car incapables de communiquer, mais mais il se fait servir en français à Montréal. Qui est à plaindre ?
Ceux qui ne franchissent pas la douane parce qu'incapable de communiquer sont probablement les mêmes qui ne sortent jamais de leur quartier ou de leur ville.
J'ai jamais parler espagnol et pourtant j'envisage un voyage à Cuba en dehors des tout-compris.
Je ne maîtrise pas l'anglais et j'envisage aussi de passer près de 2 mois dans les provinces de l'Atlantique cet été....-)
tiens... un peu d'ouverture d'esprit ici :-)
Faut pas confondre respect de soi et fermeture d'esprit face à l'anglais-))
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