Bon, j'avoue que j'avais écrit les commentaires précédents avant la fin. Je n'en étais qu'au premières mesures... Hein! le film de Falardeau et de Poulin! Speak white! Tabarnak... Avec un grand T et un grand K... Pis je savais ben que c'était Marie Eykel qui déclamait le langage poétique... (Distorsion de trentenaire... Suis né en 74, ai écouté Passe-P. de 78 jusqu'à...) Merci Gaetan de m'avoir fait découvrir ce FILM!!!! Le français est la plus belle langue au monde et je le pense!!! Oui, je sui toute énarvée!
@Natasha extrait d'une découpure de journal (le devoir)d'il y a quelques semaines. Le poème Speak White, de Michèle Lalonde a vu le jour à l'occasion d'un spectacle intitulé '' Chansons et poèmes de la résistance'', donné en octobre 1968 pour soutenir la cause de Pierre Vallières et de Charles Gagnon,qui venaient d'être emprisonnés pour leurs activités au sein du flq. Michèle Lalonde avait alors écrit ce texte pour la comédienne Michèle Rossignol,mais, en l'absence de celle-ci, elle monta sur scène elle-même ( me semble avoir vu l'extrait sur youtube) pour le lire,au cours d'une courte tournée et à la célèbre Nuit de la poésie, filmée par Jean-Claude Labrecque. 1- Pour les fotes de frança y a rien là pourvu qu'on evite le langage msn 2- Par ce commentaire j'ai voulu souligné mon questionnement à savoir comment en 40 ans sommes nous passés d'un peuple qui a descendu dans la rue pour faire respecter sa langue (la loi 101 , étudiant j'avais marché au côté de Charron devant le hilton à québec) à un peuple dont une bonne partie de sa population croit qu'il faut absolument parler anglais pour réussir dans la vie. Voilà. Je n'ai strictement rien contre la culture anglaise quand je ne comprends pas les paroles d'une chanson ou des écrits qui m'intéressent je prends mon dictionnaire anglais/français. Mais je suis contre l'apprentissage de l'anglais dès le primaire comme le propose le parti qui a fait naître la loi 101. bonne journée de poésie
Je crois malheureusement que ça change. Pour le pire. Le désastre, la tragédie sont imminents…
Aujourd'hui, believe it or not, un blogueur sur deux emploie, day in day out, une montagne d'expressions anglaises, qui ne sont plus comme jadis calquées de l'anglais (à date, faire du sens, tchécquer l'huile), mais copiées-collées right on, as is, fuck, no joke !
C'est comme devenu la façon cool de parler et d'écrire, tant au Q qu'en France, by the way, pis… Si vous voulez l'avis d'un semi-anglo de naissance, it sucks ass.
Personnellement ce qui me met en rogne sur la langue c'est la tentative par le pq d'institutionnaliser le bilinguisme si tôt à l'école et qu'on tente de nous faire croire que le français n'est pas en train de disparaître lentement mais sûrement et que c'est une chose inévitable. Ce dernier point m'irrite beaucoup. Au salon du livre de la Côte-Nord, hier, j'entendais Jean-François Nadeau dire, lors d'une table ronde, qu'il y avait de 30 à 40% d'analphabètes fonctionnels au Quuébec. Peut-on alors en tant que minorité francophone en terre d'Amérique se concentrer à ce que tous nos concitoyens commencent par apprendre le français avant l'acquisition d'une 2ième langue. Je n'ai rien contre l'anglais mais son apprentissage devrait l'être au même niveau que les autres cours qui se donnent au sec. ou au collégial. Ce combat pour préserver notre langue vivante ne peut se faire sans l'appui des générations plus jeunes qui malheureusement ont pour idoles des Britney Spears et autres joueurs du canadien unilingue anglais. Pour revenir au salon du livre, ailleurs je ne sais pas, mais par chez-nous la littérature jeunesse est beaucoup mis de l'avant pour intéresser nos jeunes à lire des auteurs québécois.
Bon ok. Je vais être d,accord avec toi sur une chose. La 1ière année c'est tôt pour l'apprentissage de l'anglais. Mes fils ont fait en 6ième année "l'anglais intensif". J'en suis bien heureuse car moi je parle anglais mais pas bien. Not enought for a very good job in Montréal... :-)
Mais à la maison on regarde... on chek pas. Je fais très attention à les sensibiliser à bien parler leur français sachant que ça aussi ca va leur servir sur le marché du travail.
13 commentaires:
Michelle... Son nom de famille m'échappe. J'ai loué la nuit de la poésie à la biblio de BSP.
Lalonde (?)
Bon, j'avoue que j'avais écrit les commentaires précédents avant la fin. Je n'en étais qu'au premières mesures... Hein! le film de Falardeau et de Poulin! Speak white! Tabarnak... Avec un grand T et un grand K... Pis je savais ben que c'était Marie Eykel qui déclamait le langage poétique... (Distorsion de trentenaire... Suis né en 74, ai écouté Passe-P. de 78 jusqu'à...) Merci Gaetan de m'avoir fait découvrir ce FILM!!!! Le français est la plus belle langue au monde et je le pense!!! Oui, je sui toute énarvée!
J'ai échappé le "S"... S'cuse, Français...
@Natasha
extrait d'une découpure de journal (le devoir)d'il y a quelques semaines.
Le poème Speak White, de Michèle Lalonde a vu le jour à l'occasion d'un spectacle intitulé '' Chansons et poèmes de la résistance'', donné en octobre 1968 pour soutenir la cause de Pierre Vallières et de Charles Gagnon,qui venaient d'être emprisonnés pour leurs activités au sein du flq.
Michèle Lalonde avait alors écrit ce texte pour la comédienne Michèle Rossignol,mais, en l'absence de celle-ci, elle monta sur scène elle-même ( me semble avoir vu l'extrait sur youtube) pour le lire,au cours d'une courte tournée et à la célèbre Nuit de la poésie, filmée par Jean-Claude Labrecque.
1- Pour les fotes de frança y a rien là pourvu qu'on evite le langage msn
2- Par ce commentaire j'ai voulu souligné mon questionnement à savoir comment en 40 ans sommes nous passés d'un peuple qui a descendu dans la rue pour faire respecter sa langue (la loi 101 , étudiant j'avais marché au côté de Charron devant le hilton à québec) à un peuple dont une bonne partie de sa population croit qu'il faut absolument parler anglais pour réussir dans la vie. Voilà. Je n'ai strictement rien contre la culture anglaise quand je ne comprends pas les paroles d'une chanson ou des écrits qui m'intéressent je prends mon dictionnaire anglais/français. Mais je suis contre l'apprentissage de l'anglais dès le primaire comme le propose le parti qui a fait naître la loi 101.
bonne journée de poésie
Capitalisme exacerbé... Plus rien de sacré, ni la valeur d'une langue, ni la forêt.(
Croissance économique obligée. Tout sacrifier pour une poignée de personnes qui doivent speaker white en haut de la pyramide.(
Great stuff ! French Canadians are so cool and typical !
Tinkiou seur!
Il y a des choses qui ne changent pas vraiment, seul le decorum est revu tous les dix ans.
Merci pour ce film.
Acecnt Grave
Je crois malheureusement que ça change. Pour le pire. Le désastre, la tragédie sont imminents…
Aujourd'hui, believe it or not, un blogueur sur deux emploie, day in day out, une montagne d'expressions anglaises, qui ne sont plus comme jadis calquées de l'anglais (à date, faire du sens, tchécquer l'huile), mais copiées-collées right on, as is, fuck, no joke !
C'est comme devenu la façon cool de parler et d'écrire, tant au Q qu'en France, by the way, pis… Si vous voulez l'avis d'un semi-anglo de naissance, it sucks ass.
connaissais pas !
merci
Les images sont troublantes.
Personnellement ce qui me met en rogne sur la langue c'est la tentative par le pq d'institutionnaliser le bilinguisme si tôt à l'école et qu'on tente de nous faire croire que le français n'est pas en train de disparaître lentement mais sûrement et que c'est une chose inévitable. Ce dernier point m'irrite beaucoup.
Au salon du livre de la Côte-Nord, hier, j'entendais Jean-François Nadeau dire, lors d'une table ronde, qu'il y avait de 30 à 40% d'analphabètes fonctionnels au Quuébec. Peut-on alors en tant que minorité francophone en terre d'Amérique se concentrer à ce que tous nos concitoyens commencent par apprendre le français avant l'acquisition d'une 2ième langue. Je n'ai rien contre l'anglais mais son apprentissage devrait l'être au même niveau que les autres cours qui se donnent au sec. ou au collégial. Ce combat pour préserver notre langue vivante ne peut se faire sans l'appui des générations plus jeunes qui malheureusement ont pour idoles des Britney Spears et autres joueurs du canadien unilingue anglais.
Pour revenir au salon du livre, ailleurs je ne sais pas, mais par chez-nous la littérature jeunesse est beaucoup mis de l'avant pour intéresser nos jeunes à lire des auteurs québécois.
Bon ok. Je vais être d,accord avec toi sur une chose. La 1ière année c'est tôt pour l'apprentissage de l'anglais. Mes fils ont fait en 6ième année "l'anglais intensif". J'en suis bien heureuse car moi je parle anglais mais pas bien. Not enought for a very good job in Montréal... :-)
Mais à la maison on regarde... on chek pas. Je fais très attention à les sensibiliser à bien parler leur français sachant que ça aussi ca va leur servir sur le marché du travail.
au plaisir Gaétan
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