Je suis allé hier en p.m voir le film Junior. Nous étions une 15aines de spectateurs dans la petite salle du café-théâtre du Graffiti. Majorité d'hommes. Rien de surprenant.
Oreilles sensibles s'abstenir car le vocabulaire n'est pas celui que l'on retrouve autour des flûtes de champagne et des petits canapés. Le hockey junior c'est un monde d'hommes, un monde du crois ou meurs. Si l'entraineur à droit de vie ou de mort sur ses joueurs, lui aussi à des comptes à rendre et la pression oblige joueurs, entraineurs, directeur-gérant, actionnaires et partisans à jouer leurs rôles pour que la machine roule. Le Drakkar c'est la récompense de fin de semaine du travailleur de Cargill, d'Alcoa.
Mes moments forts sont la crise de l'entraineur dans la chambre des joueurs, le renvoi d'un joueur avant la photo d'équipe, le joueur échangé qui a 5 minutes pour se décider s'il accepte l'échange ou se retire, l'autre joueur qui pleure dans le bureau du coach parce qu'il veut abandonner et le repêchage à la fin.
J'ai peu appris sur le hockey junior dans ce documentaire parce que j'ai joué dans des ligues de garage jusqu'à 35 ans (jusqu'à ce que je me casse la clavicule dans un tournoi où j'avais brossé la veille) et qu'en tant qu'ex-amateur je m'informais beaucoup sur le hockey.
Reste que je lève mon chapeau à Isabelle Lavigne et Stéphane Thibault qui ont suivi le Drakkar de Baie-Comeau pendant un an pour réaliser ce documentaire. Ils réussissent à rendre ce documentaire intéressant sans même nous montrer un seul extrait de partie de hockey. Tout au plus voyons nous une période de réchauffement et les joueurs saluant leurs partisans après leur élimination en série. Pas pour tout les publics donc. J'ai aimé.
Pars dans quelques heures pour aller voir ''Continental, un film sans fusil'' à 7-Iles.
À +
AJOUT: Dû à un contretemps pas pu aller voir Continental %*!!C$#!
8 commentaires:
:-) joli ton mea culpa.
Ce que je déteste de l'écrit c'est qu'il manque toute une dimension. Je parle de l'intonation. Elle est laissée à l'imaginaire du lecteur et parfois ça crée de la contreverse.
We are just human beeing...
:-)
Entre le -) et les MAJUSCULES c'est limite comme expression d'intonation.
voici ici un parfait exemple d'incompréhension... comprend pas ce que tu veux dire :-(
Je disais comme toi. Entre le sourire qui emprunte un ton léger et le cri des majuscules c'est dur de deviner les intonations dans les écrits.
Comme je disais dans mon billet du jour, j'aurais aimé aimer le hockey, ça fait quelques fois Gaétan que j'écris avant de te lire, et qu'ensuite on a les pieds dans des bottines qui se croisent. C'est un peu freakant!
hey !!!
Dommage pour Continental, j'aurais aimé connaître ton appréciation... ETK, Junior a l'air intéressant et je suis contente qu'il est été tourné sur la C-N=)
Il serait bien qu'on y tourne plus de film...
Oui Natasha l'été passé il s'est tourné time keeper de louis(?)bélanger.C,était tourné une 10aine de km au nord de Port-cartier j'avais passé proche de donner mon nom comme figurant mais comme je faisais ma traversée du québec à vélo à la même période j'ai laissé tombé le possible oscar.-))))))
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