Attention certains cyclistes français peuvent se transformés en de dangereux yaourteurs comme celui-ci d'après véloptimum. Pour les anti-sarkosy il y a ça
27 janvier 2008
photo : Jean-François LeGlaunec
Manifestation cycliste à la prison de Seysses pour libérer le yaourteur de Sarkozy
Pas touche à la voiture de Nicolas Sarkozy !
Jean-Manuel Escarnot
Olivier Théron a écopé de 4 mois de prison pour avoir osé jeter le 2 février 2004 un yaourt périmé sur la berline du ministre de l’Intérieur de l’époque circulant à contresens dans la rue de Metz.
Le yaourteur, partisan de « la disparition des véhicules polluants et dangereux du centre ville de Toulouse » dort depuis deux mois à la Maison d’arrêt de Seysses.
Ce samedi, la manifestation «vélorutionaire» a pédalé du Palais de Justice à la Maison d’arrêt de Seysses pour exiger sa «libération immédiate».
Début de samedi après midi sur la place du Salin. Une cinquantaine de cyclistes est rassemblée devant le palais de Justice. En attendant le bus affrété pour les piétons, les activistes de la «Vélorution» tractent leurs revendications : « Transports publics gratuits pour tous, abandon immédiat de toutes les verbalisations contre les cyclistes qui prennent deux fois plus de PV que les automodébiles, mise a disposition d’un local pour le recyclage et la réparation des bicyclettes et des charrettes ».
Inka arbore un T-shirt «Libérez Olivier ». « Il est inadmissible qu’il soit en prison pour des faits relevant de la liberté d’expression » explique t-elle. À son coté, « un copain » est visiblement très fier de son « strike bike », « un vélo de grève avec rétro pédalage et dynamo intégrée, vendu par les salariés grévistes d’une usine de cycles allemands pour financer leur mouvement ».
Fanfares de sonnettes, chants, mégaphone. Ni service d’ordre, ni banderoles : la «Vélorution» est en marche. La manif démarre vers la maison d’arrêt de Seysses. Vitesse de croisière pour le bus et les cyclistes : 20 Kms à l’heure.
16 heures, devant la Maison d’arrêt le comité d’accueil est là. Un cordon d’une vingtaine de gendarmes barre la route aux manifestants. Derrière les pandores, une fonctionnaire des Renseignements généraux armée d’un appareil photo mitraille les faciès des dangereux activistes. Après une courte négociation, les gendarmes reculent et les manifestants peuvent venir s’exprimer à proximité des murs d’enceinte.
Jets de pétards et de parachutes miniatures. Slogan : « Solidarité avec les enfermés », et nouvelle distribution de tracts aux familles sortant du parloir. Une heure plus tard, la manifestation repart à la même vitesse vers Toulouse.
20 heures, la journée se termine par un concert de soutien dans les ateliers de Mix arts Myrys.
Pendant que Nicolas visite le Taj Mahal, Olivier médite en prison…
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3 commentaires:
bonjour gaetan,
merçi de nous relayer et faire passer l'info(avec en prime un coup de pub)lol!!!!
De rien. Vous avez un Nicolas nous on a un Mario. En France ou au Québec y a de la merde partout. -)
j'avais l'impression d'être dans une manif de clodos... j'suis plus habituée à celles-là!
C'est pareil partout!
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