...pour faire changement de ces millions de personnes qui se retrouvent à la rue.
mardi 10 février 2009
lundi 9 février 2009
Échos de gym (5)
*En janvier, j'ai réussi à maintenir 4-5 sessions de cardio par semaine sans ''m'écoeurer'' de la chose. Ce mois-ci j'ai l'intention de m'entraîner en musculation 2-3 fois par semaine. En mars ce sera un mélange cardio-muscu pis après, fuck l'entraînement en salle! Gadoue ou pas ce sera du vélo à l'extérieur.
*Nouveau plateau de membres: 336 inscriptions en date d'aujourd'hui. Quand même pas mal pour une tite place comme ici.
*Parmi les hommes forts figure Louis-Philippe Jean, un port-cartois qui a remporté la compétition canadienne de force en 2008, année où Hugo Girard, un autre sympathique homme fort originaire lui aussi de la Côte-nord avait pris sa retraite. Vous remarquerez qu'aujourd'hui on retrouve autant chez les boxeurs québécois que chez les hommes forts des individus qui s'expriment très bien.
*Je ne connais pas personnellement Louis-Philippe Jean mais je connais bien son père. Un respect réciproque datant d'une lointaine époque où je fréquentais plus les bars de danseuses que les salles de gymnase.
*Nouveau plateau de membres: 336 inscriptions en date d'aujourd'hui. Quand même pas mal pour une tite place comme ici.
*Parmi les hommes forts figure Louis-Philippe Jean, un port-cartois qui a remporté la compétition canadienne de force en 2008, année où Hugo Girard, un autre sympathique homme fort originaire lui aussi de la Côte-nord avait pris sa retraite. Vous remarquerez qu'aujourd'hui on retrouve autant chez les boxeurs québécois que chez les hommes forts des individus qui s'expriment très bien.
*Je ne connais pas personnellement Louis-Philippe Jean mais je connais bien son père. Un respect réciproque datant d'une lointaine époque où je fréquentais plus les bars de danseuses que les salles de gymnase.
dimanche 8 février 2009
Un parfum d'abandon
*Inspiré de ces jeunes couples qui ont un chien et que je croise quand je fais une marche.*
Je cours. Je m'élance et je dévore l'espace. Je bondis et je fends l'air. J'aime courir. C'est dans ma nature. Courir et jouer. Alors ce matin, je cours. Sauf que ce matin c'est différent des autres matins. D'habitude je ne perds pas de vue sa camionnette. La poussière soulevée par son véhicule est retombée depuis longtemps et je ne le vois toujours pas. Ce n'est pas grave. Je cours.
Je m'encourage. Mon maître est sûrement caché au détour de ce chemin forestier, me dis-je. Il m'attend, la camionnette stationnée sur l'accotement, le panneau de la boîte abaissée, prête à me recevoir. Fin de la sortie matinale. Allez hop, retour à la maison. Oreilles au vent et langue à terre, j'accélère, le coeur battant du plaisir de retrouver ceux qu'on aime après une longue absence.
Déception. La camionnette n'est pas là. Ni son conducteur par la même occasion. Je ralentis ma course folle. Devant moi, une intersection. Pas facile de jouer à cache-cache avec lui quand il m'amène dans un territoire vierge pour moi. Qu'importe! L'important dans mes rapports avec mon affectueux promeneur du samedi matin c'est d'être à la fois intelligent et soumis. Parfaitement! Le chien n'est pas le meilleur ami de l'homme pour rien. Mon farceur de maître a sûrement pris le chemin de droite. Il est toujours à droite. À la droite de sa femme quand il la promène, à ma droite quand nous prenons une marche.
Je me remets en route, précédé de mon insouciance toute juvénile. Il faut savoir relaxer dans la vie et ce, même si je n'ai pas revu mon indispensable propriétaire depuis quelques heures, même si je me sens un peu perdu.
Je profite du soleil qui brille, de la brise juste assez légère pour me rafraîchir et je gambade en ces lieux inconnus quand, soudainement, un bruit attire mon attention. Je m'arrête, je suppute, je soupèse, je satisfais enfin ma curiosité et je m'approche du bosquet d'où émane le bruit. On dirait un craquement. Ou plutôt un léger sautillement, là, dans le fossé à quelques mètres de moi. Immobile, le corps tendu, je sonde l'avenir: monstre ou bestiole? Survivrais-je au potentiel danger? Une grenouille surgit devant moi. Animal repoussant que j'ignore et je poursuis ma route à la recherche de ma raison de vivre. Peut-être est-il lui aussi perdu dans ces dédales de chemins forestiers. Quelle idée aussi de venir jouer dans ce coin perdu.
Ne trouvant aucun indice du passage de mon fournisseur personnel de câlins par ici, je reviens sur mes pas, retourne à la croisée des chemins. Il a dû prendre à gauche. Je l'ai souvent entendu dire lors des soupers familiaux qu'il était un homme de gauche, qu'il avait à coeur le bien-être de ses concitoyens. C'est un homme bon, mon maître. Je suis très fier de faire partie de sa tribu. J'aurais très bien pu tomber sur un mauvais bougre qui aurait tenté de se débarrasser de moi à la première occasion. Mais pas lui. C'est un homme fidèle mon donneur de saucisses en dessous de la table. Enfin, peut-être pas fidèle avec sa femme mais ça c'est une autre histoire. Je crois même que s'il avait à choisir entre elle et moi, et bien elle serait surprise. Encore hier, elle lui reprochait de passer plus de temps avec moi qu'avec elle. Cela explique sans doute ses réactions de jalousie à mon égard. Elle devrait se méfier. Un jour mon pourvoyeur d'eau l'amènera faire une promenade par ici et l'abandonnera. Comme elle n'a pas mon pif, elle risque fort de ne plus retrouver son chemin si jamais elle perd de vue sa camionnette.
Bon, je ne joue plus. Je retourne à la maison. D'abord sentir l'odeur du vent, ce convoyeur d'empreintes odorantes et malodorantes, ce trimballeur de souvenirs phérormoniques, ensuite suivre cette autoroute olfactive pour le chien errant que je suis devenu.
Dès que mon attachant maître m'aperçoit, il affiche une certaine surprise teintée de contrariété. Peut-être est-il fâché de mes étourderies toutes canines et du fait de mes manoeuvres dilatoires à revenir à la maison. Je fais le beau. Il passe une main molle sur ma tête. Voilà, tout est oublié. Il m'invite de nouveau à sauter dans la camionnette et nous retournons jouer dans les bois. Quel enfant mon maître!
Je cours. Je m'élance et je dévore l'espace. Je bondis et je fends l'air. J'aime courir. C'est dans ma nature. Courir et jouer. Alors ce matin, je cours. Sauf que ce matin c'est différent des autres matins. D'habitude je ne perds pas de vue sa camionnette. La poussière soulevée par son véhicule est retombée depuis longtemps et je ne le vois toujours pas. Ce n'est pas grave. Je cours.
Je m'encourage. Mon maître est sûrement caché au détour de ce chemin forestier, me dis-je. Il m'attend, la camionnette stationnée sur l'accotement, le panneau de la boîte abaissée, prête à me recevoir. Fin de la sortie matinale. Allez hop, retour à la maison. Oreilles au vent et langue à terre, j'accélère, le coeur battant du plaisir de retrouver ceux qu'on aime après une longue absence.
Déception. La camionnette n'est pas là. Ni son conducteur par la même occasion. Je ralentis ma course folle. Devant moi, une intersection. Pas facile de jouer à cache-cache avec lui quand il m'amène dans un territoire vierge pour moi. Qu'importe! L'important dans mes rapports avec mon affectueux promeneur du samedi matin c'est d'être à la fois intelligent et soumis. Parfaitement! Le chien n'est pas le meilleur ami de l'homme pour rien. Mon farceur de maître a sûrement pris le chemin de droite. Il est toujours à droite. À la droite de sa femme quand il la promène, à ma droite quand nous prenons une marche.
Je me remets en route, précédé de mon insouciance toute juvénile. Il faut savoir relaxer dans la vie et ce, même si je n'ai pas revu mon indispensable propriétaire depuis quelques heures, même si je me sens un peu perdu.
Je profite du soleil qui brille, de la brise juste assez légère pour me rafraîchir et je gambade en ces lieux inconnus quand, soudainement, un bruit attire mon attention. Je m'arrête, je suppute, je soupèse, je satisfais enfin ma curiosité et je m'approche du bosquet d'où émane le bruit. On dirait un craquement. Ou plutôt un léger sautillement, là, dans le fossé à quelques mètres de moi. Immobile, le corps tendu, je sonde l'avenir: monstre ou bestiole? Survivrais-je au potentiel danger? Une grenouille surgit devant moi. Animal repoussant que j'ignore et je poursuis ma route à la recherche de ma raison de vivre. Peut-être est-il lui aussi perdu dans ces dédales de chemins forestiers. Quelle idée aussi de venir jouer dans ce coin perdu.
Ne trouvant aucun indice du passage de mon fournisseur personnel de câlins par ici, je reviens sur mes pas, retourne à la croisée des chemins. Il a dû prendre à gauche. Je l'ai souvent entendu dire lors des soupers familiaux qu'il était un homme de gauche, qu'il avait à coeur le bien-être de ses concitoyens. C'est un homme bon, mon maître. Je suis très fier de faire partie de sa tribu. J'aurais très bien pu tomber sur un mauvais bougre qui aurait tenté de se débarrasser de moi à la première occasion. Mais pas lui. C'est un homme fidèle mon donneur de saucisses en dessous de la table. Enfin, peut-être pas fidèle avec sa femme mais ça c'est une autre histoire. Je crois même que s'il avait à choisir entre elle et moi, et bien elle serait surprise. Encore hier, elle lui reprochait de passer plus de temps avec moi qu'avec elle. Cela explique sans doute ses réactions de jalousie à mon égard. Elle devrait se méfier. Un jour mon pourvoyeur d'eau l'amènera faire une promenade par ici et l'abandonnera. Comme elle n'a pas mon pif, elle risque fort de ne plus retrouver son chemin si jamais elle perd de vue sa camionnette.
Bon, je ne joue plus. Je retourne à la maison. D'abord sentir l'odeur du vent, ce convoyeur d'empreintes odorantes et malodorantes, ce trimballeur de souvenirs phérormoniques, ensuite suivre cette autoroute olfactive pour le chien errant que je suis devenu.
Dès que mon attachant maître m'aperçoit, il affiche une certaine surprise teintée de contrariété. Peut-être est-il fâché de mes étourderies toutes canines et du fait de mes manoeuvres dilatoires à revenir à la maison. Je fais le beau. Il passe une main molle sur ma tête. Voilà, tout est oublié. Il m'invite de nouveau à sauter dans la camionnette et nous retournons jouer dans les bois. Quel enfant mon maître!
vendredi 6 février 2009
Casse-toi pauv' con!
Oyez! Oyez!
Des gens de ma blogliste y avait Éric McComber ce matin à la radio. Tant pis pour vous si vous avez manqué sa prestation voix et guitare, la discussion sur son livre ''Sans connaissance'' et ceux à venir, son allusion au petit français qui se prend pour un grand, et son projet de cyclo autour de la mer Morte. Et tant pis pour moi d'avoir manqué la première 1/2 heure parce que la responsable des petits déjeuners se trouvait fort mal prise de ne pas avoir de bénévole et connaissant ma grande disponibilité s'est permise de m'appeler en catastrophe pour lui filer un coup de main.
Aussi ce soir Christian Mistral à Télé-Québec...
Aussi ce soir Christian Mistral à Télé-Québec...
mercredi 4 février 2009
Désolé, la poignée dans mon dos est cassée.
De la programmation de la salle de spectacle de 7-Iles j'éprouve comme un malaise quand je lis qu'il m'en coûterait 40 écus pour voir et entendre Mes aieux, 37 pour voyager dans l'imaginaire de Fred Pellerin et 35 beaux dollars pour découvrir André Sauvé. Je multiplie par deux parce que j'invite toujours ma femme dans ces sorties culturelles, j'ajoute une 10 aine de dollars d'essence pis j'espère qu'y aura pas d'entracte pour m'éviter les 2 limonades que ça suppose.
Si les pme et grandes entreprises peuvent se permettent de déduire 50% du coût des spectacles dans leurs dépenses de par-devers l'impôt ce n'est pas mon cas. En attendant de voir ce genre de divertissement devenir de moins en moins accessible pour le petit peuple je me contenterai de PEUT-ÊTRE aller voir Karkwa à 25 piasses la semaine prochaine, Renaud Paradis chanté Brel idem côté coût, Les point tournants à 32$ (mais là c'est limite), Scotstown à un petit 20 ou le Baiser de la veuve à 28$.
Si les pme et grandes entreprises peuvent se permettent de déduire 50% du coût des spectacles dans leurs dépenses de par-devers l'impôt ce n'est pas mon cas. En attendant de voir ce genre de divertissement devenir de moins en moins accessible pour le petit peuple je me contenterai de PEUT-ÊTRE aller voir Karkwa à 25 piasses la semaine prochaine, Renaud Paradis chanté Brel idem côté coût, Les point tournants à 32$ (mais là c'est limite), Scotstown à un petit 20 ou le Baiser de la veuve à 28$.
dimanche 1 février 2009
S'ti de baby boomer qui r'sort sa vieille musique
On dirait 4 gars recherchés qui font le ''front page'' de photo-police.
V'la aut'chose pis j'vous achales pu avec ça avant un mois. Promis!
V'la aut'chose pis j'vous achales pu avec ça avant un mois. Promis!
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